Engagés dans le domaine de la compétition automobile, les deux partenaires annoncent le développement d’une pile à combustible ultra-performante et plus compacte. Elle pourrait être utilisée sur des voitures sportives, en sport auto et dans des avions.
Red Bull, vous connaissez sans doute à travers la F1 et les sports extrêmes. La société d’origine autrichienne dispose d’un département ingénierie (Red Bull Advanced Technologies) qui s’implique notamment dans les 24 h du Mans, en vue de la prochaine catégorie hydrogène calée pour 2027. Ils ont été retenus pour développer le châssis des futurs prototypes, en partenariat avec Oreca. Quant au sous-traitant automobile AVL, qui est également autrichien d’origine, il dispose d’une branche sportive (AVL RaceTech) qui a fait parler d’elle récemment à travers son moteur à combustion à l’hydrogène.
Ces deux grands noms de l’automobile vont donc coopérer autour de la pile à combustible. Ils annoncent une technologie en rupture, avec une pile dont le poids a été réduit des deux tiers. C’est le fruit de l’expertise d’AVL sur la pile et du savoir-faire de Red Bull en matière d’intégration et de construction légère. Les deux partenaires annoncent 6 kW par kg au niveau du stack et 2 kW par kg au niveau de l’ensemble. La technologie a le potentiel pour atteindre le plus haut niveau de densité de puissance gravimétrique, souligne le communiqué. Cette densité a été multipliée par trois, grâce à l’apport des ingénieurs venus de la F1.
Pour Jürgen Rechberger, Vice-Président d’AVL, « ce partenariat va permettre de répondre aux contraintes de la compétition et de l’aviation ». Il ne serait pas surprenant de retrouver la pile en question à bord d’une voiture de course. Et pourquoi pas au Mans dans le cadre de la future catégorie hydrogène de 2027…