C’est une commande globale pour l’équipementier automobile français. Il fournira aussi bien les piles à combustible que les réservoirs pour les trains à hydrogène que Stadler va livrer en Italie d’ici fin 2025.
Le contrat porte sur 15 trains dans un premier temps. Pour le compte de Stadler, OPmobility va fournir par train 4 piles à combustible de 150 kW. Il s’agit des piles NM 12 Twin développées par EKPO (sa coentreprise avec ElringKlinger). Le groupe sera chargé aussi d’implanter 8 réservoirs à 350 bars (stockant au total 185 kg d’hydrogène). Ce n’est qu’un début, puisque le communiqué fait état de « livraisons dans les années à venir ».
En pleine vague d’hydrogen bashing, cette annonce confirme que le train à hydrogène continue à se développer. OPmobility précise que « ces trains à hydrogène peuvent rouler sur tout type de lignes sans recourir à des investissements majeurs dans l’infrastructure ». Ils représentent « un potentiel de croissance majeur à l’heure où une large part du réseau ferroviaire reste non électrifiée (environ 28 % du réseau en Chine, 40 % en Europe et 95 % aux États-Unis).
« À travers ce contrat, OPmobility affirme une nouvelle fois sa position de leader mondial de la mobilité hydrogène, capable de proposer une
offre technologique complète allant du stockage à la génération d’énergie », se félicite Laurent Favre, Directeur Général d’OPmobility. Et de poursuivre : « Ce contrat confirme aussi notre conviction : l’hydrogène est une solution particulièrement pertinente pour décarboner
la mobilité lourde ».
Le groupe français, qui annonce 4 milliards de commandes, se fixe des objectifs précis pour 2030 : il ambitionne 25 % de parts de marché dans le stockage d’hydrogène, 10 % dans les stacks de piles à combustible d’EKPO et 10 % dans les systèmes piles à combustible.