La firme suisse a conclu un accord qui couvre plusieurs domaines : la défense, le sport automobile et la mobilité professionnelle. Il s’agit des activités que couvre son partenaire américain, spécialiste de l’ingénierie et de l’intégration.

Voiture, camion et même char d’assaut : tels sont les véhicules que Pratt Miller peut transformer. Il s’occupe du développement et de l’intégration, avec le concours de partenaires spécialisés. L’accord avec GreenGT va permettre justement d’apporter la brique hydrogène. La firme suisse développe une pile NGT de 75 kW. Et elle a déjà une expérience de la mobilité, que ce soit dans le sport avec MissionH24 ou le camion, sans parler des projets dans l’aéronautique.

« GreenGT a toujours cru au potentiel de l’hydrogène dans la mobilité », commente Frédéric Veloso, en charge du développement. « L’accord avec Pratt Miller nous permet d’adresser de nouveaux marchés », se félicite-t-il. L’industrie et la défense en font partie. « Nos racines viennent du sport auto », lui répond Chris Archambo, ingénieur en chef chez Pratt Miller. « Et avec GreenGT, nous entendons repousser les frontières de la technologie hydrogène ».

Précisons au passage que Pratt Miller est dans le sport auto depuis 30 ans. La société revendique 125 victoires, dont 9 au Mans. Elle a récemment annoncé son engagement en LMP2 au sein du championnat IMSA. Faut-il y voir un signe que GreenGT pourrait ainsi relever le défi de l’endurance en zéro émission ?

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