L’hydrogène : un pilier pour l’Europe et la coopération franco-allemande dans l’automobile

L'hydrogène : un pilier pour l'Europe et la coopération franco-allemande dans l'automobile
L’hydrogène : un pilier pour l’Europe et la coopération franco-allemande dans l’automobile

Jeudi dernier à Paris, alors que le salon Hyvolution venait de fermer ses portes, un débat franco-allemand a permis d’aborder les alternatives à l’électrique en vue de 2035 dans l’automobile. Et l’hydrogène s’est invité dans la discussion.

Organisé par le Club Economique Franco-Allemand et la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Allemande, ce débat ne pouvait pas mieux tomber car le dialogue stratégique entre la Commission Européenne et l’industrie automobile avait débuté le matin même. La conférence a permis d’entendre les arguments de Pascal Canfin, eurodéputé, Marc Mortureux, directeur général de la PFA – Plateforme automobile, le Dr. Frank Niederländer, vice-président des affaires européennes chez BMW Group, Laurent Favre, directeur général d’OPmobility, et François Roudier, secrétaire général de l’Organisation Internationale des Constructeurs d’Automobiles (OICA).

La soirée, qui avait pour thème la date butoir de 2035 pour les moteurs thermiques, a dégagé un consensus clair : l’Europe fait une erreur en ne misant que sur la batterie. Le représentant de l’OICA a souligné qu’en dehors de l’Europe, les constructeurs travaillent sur plusieurs technologies à la fois, de l’éthanol à l’hydrogène.

Il a donc été question des e-fuels (une solution qui permettrait de convertir le parc existant selon BMW), de l’hybride mais aussi de l’hydrogène. La séquence a d’ailleurs été introduite par Valérie Bouillon-Delporte, la directrice exécutive du Clean Hydrogen Partnership. Elle a fait un point sur la mobilité hydrogène (utilitaires, bus, camions), en ne manquant pas de souligner que l’hydrogène avait bien d’autres cas d’application. Autour de la table, la PFA a critiqué le manque de soutien des pouvoirs publics qui encouragent les acteurs à se lancer mais ne font rien pour les aider dans le domaine de la mobilité. Pour leur part, BMW et OPmobility ont rappelé leur engagement dans cette voie.

Laurent Favre a publié un post sur LinkedIn où il réaffirme la nécessité d’avoir une approche neutre en matière de technologies. Et il y souligne « un potentiel immense pour l’hydrogène dans la mobilité lourde ».

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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