
Le groupe annonce son intention de faire l’acquisition de DIG Airgas, un acteur national de premier plan en Corée du Sud. Une opération à près de 3 milliards d’euros qui va lui permettre de se positionner sur un marché dynamique, axé sur l’innovation et les énergies propres.
Lors de la présentation de ses résultats, fin juillet, Air Liquide mettait en avant « une croissance profitable des ventes et sa résilience dans un environnement incertain, reflétant la force du modèle d’affaires ». Mais personne n’a vu venir le coup du rachat d’un solide acteur local. « Cette acquisition va nous permettre de contribuer à l’émergence d’un acteur de référence en République de Corée », justifie François Jackow, Directeur Général d’Air Liquide, Et d’ajouter : « Non seulement nos implantations et nos activités dans le pays sont complémentaires, mais DIG Airgas dispose également d’un portefeuille de près de 20 projets sécurisés ».
Fondé en 1979, DIG Airgas est un acteur majeur du secteur des gaz industriels en Corée du Sud, comptant près de 550 employés, 60 usines et 220 kilomètres de réseaux de canalisations. Il fournit des gaz industriels essentiels à des clients clés dans divers secteurs, notamment des acteurs majeurs de l’Électronique et des leaders industriels coréens. Pour sa part, Air Liquide s’implique fortement dans ce pays, où il a des activités dans l’électronique, la santé, l’industrie et… l’hydrogène.
La Corée à l’avant-garde dans les énergies propres et la mobilité
La Corée du Sud figure parmi les pays les plus innovants au monde. Et elle mise beaucoup sur la mobilité hydrogène, avec l’ambition d’en devenir le leader mondial en 2040. Air Liquide y développe la filière sur l’ensemble de la chaîne de valeur (production, stockage, distribution, applications) via plusieurs projets d’envergure.
« Grâce à ses capacités exceptionnelles en matière d’innovation et de production, la Corée est à la pointe des prochaines vagues de développement de secteurs clés tels que l’industrie des semi-conducteurs, les énergies propres et la mobilité », souligne François Jackow.