Certification de l’hydrogène : Atmen réalise une levée de fonds de 5 millions d’euros

Certification de l’hydrogène : Atmen réalise une levée de fonds de 5 millions d’euros

La société, basée en Allemagne et cofondée par trois Français*, garantit la certification verte de la production d’énergie grâce à un procédé qui permet de traiter les données issues de la supply chain. Elle travaille déjà avec Lhyfe.

Atmen se retrouve avec désormais 6,3 millions d’euros dans les caisses. La levée de fonds a été menée par les investisseurs historiques, Revent et Vireo Ventures, ainsi que par des business angels de renom tels que l’ancien PDG de TÜV SUD Axel Stepken, l’ancienne PDG et membre du conseil d’administration de ThyssenKrupp, Martina Merz, ou encore le serial entrepreneur Christian Vollmann. Ce financement va permettre à Atmen de déployer sa plateforme et d’aider les industriels à certifier l’origine de leur production et garantir l’intégrité de leur chaîne d’approvisionnement.

Alors les approches de certification reposent sur des échantillonnages périodiques et des estimations annuelles, la solution consiste à collecter des données en temps réel. Il devient ainsi possible d’évaluer de façon précise et en continu la conformité des produits à forte intensité énergétique, tels que l’hydrogène et les carburants renouvelables.

Une approche automatisée qui relie toutes les parties

Atmen cite l’exemple de l’ammoniac bas carbone, qui est en un enjeu en Europe dans le secteur des engrais. La molécule d’ammoniac étant identique, quelle que soit la façon dont elle est produite, la certification nécessite de traiter plus de 70 000 points de données par an pour vérifier l’origine des
produits et leurs références environnementales. C’est là qu’Atmen peut faire la différence, grâce à un système unique qui relie toutes les parties prenantes, des producteurs et négociants aux auditeurs et organismes de certification.

*Atmen a été fondée en janvier 2023 par Flore de Durfort, Quentin Cangelosi et Erika Degoute, qui se rencontrent chez l’énergéticien européen, E.ON. Le nom de la société signifie respirer en latin.

Cet article vous a plu ? Partagez-le !

à propos de l'auteur

Image de Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

Nos derniers articles