
Basée aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, la start-up a décroché un permis de vol auprès de l’autorité civile de l’aviation (CAA) anglaise. Une licence qui va lui permettre de tester un avion rétrofité.
C’est justement un Dornier 228 (jet à bi moteur pouvant transporter 19 personnes) appartenant à cet organisme qui a été transformé, de façon à pouvoir démarrer une campagne de tests dès le début de 2023. L’avion disposera de deux moteurs : un de 600 kW (hybride électrique et hydrogène) et un autre de secours (un Honeywell TPE-331).
Le test entre dans le cadre de HyFlyer II : un programme de recherche financé par l’ATI (Aerospace Technology Institute). Et les conditions de sécurité seront plus strictes que celles pratiquées par Zeroavia pour son prototype à 6 places.
La start-up espère décrocher une certification (qui sera soumise à la fin de 2023) de façon à pouvoir livrer à partir de 2025 des appareils de 9 à 19 places volant l’hydrogène. Elle fait état de 1500 précommandes et de partenariats avec 7 fabricants et des aéroports.