L’annonce de ce jour d’une coopération étendue dans l’hydrogène entre les deux constructeurs repose sur la conviction que l’infrastructure va se déployer.
Au cours d’une conférence de presse digitale, à laquelle Hydrogen Today était convié, un expert de BMW a fait un point de contexte. Précisons qu’il s’agissait du Dr Michael Rath, Vice-Président en charge des véhicules à hydrogène au sein du groupe. Il a indiqué que l’Europe soutenait le déploiement de stations, en citant la directive AFIR. Il a cité le chiffre de 400 stations en 2030, soulignant au passage que les stations seront mutualisées entre les voitures et les autres véhicules.
Par ailleurs, il a cité les exemples du Japon, de la Corée du Sud et de la Chine, où un effort considérable est mené pour implanter des stations. C’est d’ailleurs auprès des marchés où le réseau se structure que BMW va proposer des véhicules à hydrogène.
Dans leur intervention commune, sous forme de message vidéo, les patrons de BMW et Toyota ont insisté sur le timing. Les véhicules arriveront à un moment où il y aura plus de stations. Et Koji Sato, le Président de Toyota, a indiqué pour sa part qu’il était nécessaire de joindre les forces et d’arriver ainsi à déployer plus rapidement un réseau. Le constructeur japonais a pu constater que, tout seul, il n’y arrivait pas.
L’initiative, lancée par le « plus grand constructeur du monde » et « un constructeur Premium global » aura déjà plus de poids. Et elle pourrait être appuyée par d’autres acteurs comme Honda, Renault et Stellantis.
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