
Alors qu’Airbus peaufine son projet ZEROe, son concurrent américain privilégie également la pile à combustible et l’hydrogène liquide. Explications.
Signalé par la start-up Hyflux, ce brevet a été déposé par Boeing aux Etats-Unis et a été publié en février dernier. Et l’intérêt vient du fait que ce document met l’accent sur la gestion de la chaleur et le contrôle du carburant. On sait que la contrainte est de garder l’hydrogène à une température suffisamment froide pour qu’il reste liquide à bord. La chaleur risque en effet de provoquer un effet d’évaporation (boilf off) et de créer de la pression. Boeing propose justement de mettre en place des composants pour absorber la chaleur et maintenir l’hydrogène froid.
Il s’agit de vannes, d’évaporateurs et d’échangeurs de chaleur, qui sont connectés de manière intelligente pour optimiser le débit et le refroidissement en temps réel. On limite ainsi les pertes d’hydrogène, grâce à un contrôle automatisé de la température, de la pression et des niveaux d’hydrogène. L’approche est également de récupérer l’hydrogène évaporé et de le réutiliser.
Cet ensemble permet de garantir l’autonomie et de maîtriser le poids.
Vous pouvez retrouver ici l’article consacré à Boeing lors de la conférence HySky à Marseille, en mars dernier.
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