Selon l’ONG Transport & Environment, près de la moitié des bus vendus dans l’UE en 2024 étaient zéro-émission. Et si l’électrique domine, on assiste également à une montée en puissance de l’hydrogène.

Ainsi donc, selon cette étude, l’électrique a représenté 46 % des ventes de véhicules neufs (contre 33 % en France). Mais 2024 a également enregistré une progression plus rapide que prévue des bus à hydrogène, dont la part de marché atteint les 3% des bus neufs. Dans certains pays, elle a atteint 5 % (Espagne, Pologne) et même 9 % (Allemagne).

La France est en retard dans l’électrification par rapport à la moyenne, mais elle se distingue en Europe par le grand nombre d’immatriculations gaz (y compris biogaz), avec 39% du marché national. « Le succès des bus à zéro émission est dû à la réglementation européenne, qui a clairement indiqué au marché que les jours du diesel étaient comptés », commente Marie Chéron, experte e-mobilité pour T&E France. Et d’ajouter : « Les politiques municipales, telles que les zones à faibles émissions et les objectifs de verdissement des flottes, ont également eu une grande influence ».

Si la croissance actuelle se poursuit, 100% des nouveaux bus urbains achetés en 2027 seront zéro émission. Une performance déjà atteinte par les Pays-Bas et la Finlande, ainsi que l’Islande hors UE.

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