La Commission alloue 4,6 milliards d’euros pour stimuler les technologies zéro émission, dont l’hydrogène

C’est un geste symbolique : au terme de la première semaine de son nouveau mandat, la Commission intensifie ses efforts pour stimuler les technologies « zéro net » qui sont essentielles pour garantir la compétitivité de l’industrie européenne, tout en atteignant les objectifs climatiques convenus.

Concrètement, Bruxelles lance deux nouveaux appels à propositions dotés d’un budget de 3,4 milliards d’euros pour accélérer le déploiement de technologies de décarbonation innovantes en Europe.

Un appel à propositions intégrant la production d’hydrogène

Le premier, qui est l’appel général pour des technologies « zéro net » d’une valeur de 2,4 milliards d’euros (appel IF24) soutient des projets de décarbonation de différentes échelles, ainsi que des projets axés sur la fabrication de composants pour les énergies renouvelables, le stockage de l’énergie, les pompes à chaleur et la production d’hydrogène. Les États membres auront d’ailleurs la possibilité de compléter cet appel par des régimes de financement nationaux.

Le second est un appel d’un milliard d’euros pour la fabrication de cellules de batteries de véhicules électriques (IF24Battery), qui soutiendra des projets capables de produire des cellules de batteries de véhicules électriques innovantes, ou de déployer des techniques, des procédés et des technologies de fabrication innovants.

Second round d’enchères de la Banque de l’Hydrogène

En parallèle, la Commission lance également la deuxième vente aux enchères de la Banque européenne de l’hydrogène, avec un budget de 1,2 milliard d’euros provenant de fonds de l’UE, plus plus de 700 millions d’euros provenant de trois États membres. Avec un budget augmenté de 400 millions d’euros par rapport à la première vente aux enchères IF23, la nouvelle vente aux enchères soutiendra des projets de production d’hydrogène renouvelable, quel que soit le secteur dans lequel il sera consommé, avec un budget dédié de 1 milliard d’euros ; ainsi que la production d’hydrogène dans le cadre de projets avec des acquéreurs dans le secteur maritime, avec un budget spécifique de 200 millions d’euros.

A noter que la Commission propose également un mécanisme de « venteaux enchères en tant que service », qui permet aux États membres de financer des projets qui ont fait l’objet d’une offre lors de la vente aux enchères mais qui n’ont pas été sélectionnés pour bénéficier d’un soutien du Fonds pour l’innovation en raison de restrictions budgétaires.

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