La Guadeloupe adopte une feuille de route sur l’hydrogène

La Guadeloupe adopte une feuille de route sur l'hydrogène
La Guadeloupe adopte une feuille de route sur l’hydrogène

Le département d’Outre-Mer a préparé avec la BEI (Banque Européenne d’Investissement) une feuille de route. L’hydrogène est une opportunité pour l’archipel, qui dépend fortement des hydrocarbures.

Après 9 mois de concertation et 24 entretiens techniques, la Guadeloupe dispose donc d’une feuille de route. La Guadeloupe pourrait produire de l’hydrogène à partir d’énergies renouvelables, afin de stocker de l’électricité, alimenter ainsi des groupes électrogènes en cas de catastrophe naturelle, et répondre également à des besoins dans le transport.

Plusieurs projets ont déjà été réalisés aux Antilles, notamment avec la SARA (Société Anonyme de Raffinerie des Antilles), comme Maghic (production en mer d’hydrogène sur un navire énergie, couplée à une infrastructure terrestre de déchargement, de stockage et de distribution), ou encore Jarhy (station pilote de production et de distribution d’hydrogène avec 2 véhicules de service) en Guadeloupe. On peut également citer Hydromob (production d’hydrogène bas carbone avec les piles à combustible du projet Cleargen) en Martinique, mais le plus emblématique est CEOG (Centrale Electrique de l’Ouest Guyanais, associant un parc photovoltaïque de 55 ha et un stockage d’énergie sous forme d’hydrogène) en Guyane et à l’horizon 2026.

Un autre acteur, Génergies, travaille pour sa part sur le projet Hygi (Hydrogen for green islands) à Petit-Bourg en Guadeloupe. Le principe est de déployer une centrale photovoltaïque d’une puissance de 1,2 mégawatt, et de récupérer de l’eau de pluie pour produire de l’hydrogène. Lequel sera ensuite distribué dans une station.

Pour Sylvie Vannouka, Présidente de la commission énergie à la région Guadeloupe, « l’hydrogène est une énergie plus propre et plus locale, créatrice d’emplois ». « Une fois que la technologie est déployée, il faut pouvoir la gérer et créer de l’emploi ici, localement. Mais pour faire tout ça, il faut le financer. Donc, on regarde tous ces paramètres de façon 360 dans l’étude qu’on a menée avec la région », indique pour sa part « Karen Cannenterre, en charge de cette mission pour la BEI,

Sources : Guadeloupe Energie, RCI FM, LePige TV

Vous utilisez LinkedIn et vous souhaitez suivre l’actualité de l’hydrogène de manière plus régulière ? Alors notre newsletter LinkedIn hebdomadaire devrait vous intéresser. Vous pouvez vous y abonner ici 

PS: Vous souhaitez suivre l’actualité de l’hydrogène de manière plus régulière ? Vous pouvez vous inscrire à nos newsletters.
1) « Vos actualités hydrogène en direct » (pour recevoir tous nos articles dès leur publication).
2) « Votre newsletter hebdo » (envoyée tous les lundis en fin de matinée).

Cet article vous a plu ? Partagez-le !

à propos de l'auteur

Image de Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

Nos derniers articles