
Si la Chine domine le marché de la voiture électrique, elle ne mise pas que sur la batterie. La tendance est aux prolongateurs d’autonomie avec des moteurs fonctionnant avec plusieurs carburants, dont le méthanol. Et Horse Powertrain (groupe Renault) a dévoilé un moteur à hydrogène.
Pendant que l’Europe persiste, tout comme la France, à pousser la solution unique de l’électrique à batterie, les constructeurs chinois se montrent bien plus pragmatiques.
Commençons par BYD, qui dépasse Tesla désormais. Celui qui prétend devenir à terme le numéro 1 mondial de l’automobile continue à faire des moteurs thermiques. Et il a passé un accord avec le saoudien Aramco, autour des carburants à faible impact carbone (e-fuels) et de nouveaux concepts de motorisations. Un autre exemple ? Le groupe Geely, propriétaire de Volvo, avait un espace dédié au méthanol sur son stand. Il y a présenté une voiture de compétition, On pouvait y voir aussi un monospace (SV REV) et un camion (Homtruck REV, revendiquant 1 500 km d’autonomie), inaugurant la griffe « Méthanol REV ». La marque a toujours adhéré à une feuille de route utilisant le range extender et le méthanol (dérivé de l’hydrogène). Et elle élabore des plans pour un système de transport de méthanol vert.
Horse Powertrain (Renault) dévoile un moteur à hydrogène
À l’occasion du Salon de Shanghai, l’entité Horse Powertrain – née de l’alliance entre le groupe Renault, le chinois Geely et le géant pétrolier saoudien Aramco – a dévoilé pas moins de sept nouveaux moteurs thermiques conçus spécifiquement pour une utilisation hybride. Il s’agit de moteurs à 2, 3 et 4 cylindres, optimisés pour l’efficacité énergétique et compatibles avec une variété de carburants : essence, méthanol, hydrogène. Horse a notamment présenté un 2,0 litres turbo à 4 cylindres, qui fonctionne à l’hydrogène. Il développe 107 kW (145 ch) et 230 Nm de couple. Le système de combustion stratifié garantit un rendement exceptionnel et zéro émission en sortie.

