Un taxi volant à l’hydrogène

La compagnie israélienne Urban Aeronautics annonce une date de 2021 pour le lancement de sa voiture volante, plus connue sous le nom de Cityhawk. Cet appareil, de la taille d’une voiture, pourra transporter jusqu’à 6 personnes dans les airs. Dans un premier temps, le fabricant mise sur une motorisation hybride, avec des turbomoteurs couplés à des générateurs électriques. Mais, la roadmap comprend également une version à hydrogène de ce taxi volant. Elle a pour nom e-VTOL H2.

Considérée comme une meilleure alternative que les batteries, dont le poids serait trop important, cette forme de propulsion permettra de réduire le bruit à 70 dB (au lieu de 76). D’autre part, l’hydrogène permettra de maintenir une certaine compacité de la voiture volante, alors que les technologies de batteries nécessiteraient de plus larges ailes et de multiples rotors. En optant pour une solution zéro émission, le Cityhawk anticipe sur l’interdiction des motorisations thermiques en milieu urbain.

Urban Aeronautics préfère donc passer directement de l’hybride à l’hydrogène, en faisant l’impasse sur l’électrique à batterie. La compagnie ne précise pas quelle serait l’autonomie du véhicule, ni quelle quantité de H2 serait stockée dans des réservoirs.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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