Volkswagen travaille sur une pile à combustible moins chère


Dans le cadre d’un partenariat avec l’université de stanford, le constructeur allemand a peut-être trouvé le moyen de baisser les coûts de la pile à combustible, en réduisant notamment la teneur en platine. Avec ce procédé, les atomes de platine sont disposés de façon spécifique sur une surface de carbone afin de produire une couche de particules extrêmement fine. Dès lors, il devient possible de réduire la quantité de platine nécessaire à une fraction du chiffre initial. En outre et comparativement à la technologie actuelle, ce procédé multiplie par trois le rendement du catalyseur tout en augmentant sa durabilité.

Selon le Professeur Prinz de l’Université de Stanford: « En minimisant la quantité de métal précieux utilisée, cette technologie ouvre d’énormes possibilités de réduction des coûts. Dans le même temps, elle améliore la durée de vie et les performances du catalyseur. Hormis la pile à combustible, le dépôt de couche atomique laisse entrevoir tout un éventail d’applications qui nécessitent des matériaux très performants, tels que les batteries lithium-ion de nouvelle génération. »

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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