Flixbus prépare l’arrivée de bus à hydrogène

Flixbus a mis en place la première liaison longue distance en mode 100 % en mode électrique entre Paris La Défense et Amiens, en avril 2018. La compagnie à lancé en octobre de la même année une autre liaison de ce type en Allemagne, entre Francfort et Mannheim. Pourtant, elle mesure la limite de la technologie.

« Les batteries actuelles ne permettent pas de parcourir des distances de 300 km ou plus, empêchant ainsi son déploiement sur tout le territoire et entre grandes agglomérations », note Flixbus dans un communiqué. D’autre part, « aucun constructeur de car en Europe ne propose aujourd’hui de véhicule électrique adapté à la longue-distance, alors que c’est de la concurrence que naît l’innovation ». Enfin, « la ligne électrique n’a pas bénéficié du soutien actif des pouvoirs publics, pourtant nécessaire afin d’envisager un déploiement plus important », regrette la compagnie.

Le transporteur a décidé d’explorer une autre piste, celle de l’hydrogène. Il s’est rapproché de Freudenberg Sealing Technologies, une compagnie allemande spécialisé dans les technologies en lien avec l’électromobilité. Elle a une expertise dans la pile à combustible et va aider Flixbus à trouver un fabricant d’autocar pouvant intégrer la technologie. Pour Claus Mölhencamp, le patron de Freudenberg Sealing Technologies, « la combinaison de la batterie et de la pile fait partie de la mobilité du futur ».

L’utilisation de l’hydrogène permettrait aux bus de Flixbus de parcourir des distances de 500 km en mode zéro émission et de refaire le plein en 20 mn seulement.

Une flotte de 30 bus pourrait ainsi être équipée. Les deux partenaires espèrent un financement dans le cadre du programme allemand sur l’innovation dans l’hydrogène et la pile à combustible.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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