De l’hydrogène pour le championnat de DTM ?

Alors que l’équivalent de la Formule 1 existe déjà en électrique et que le rallye passe aussi au zéro émission, voilà que l’un des championnats les plus emblématiques d’Europe, le DTM (une discipline très allemande, avec des voitures de tourisme), songe aussi à des motorisations plus vertueuses. Déjà, les autos ont désormais sous le capot des moteurs thermiques 4 cylindres de 600 chevaux et des réflexions portent sur l’hybridation en 2022.

L’ITR, qui est le promoteur du DTM, voit aussi plus loin. Il a dévoilé sa vision du sport auto du futur qui s’appuie sur deux énergies : la batterie, mais aussi la pile à combustible qui transforme l’hydrogène en énergie électrique.

Avec un groupe moteur électrique à haute performance, les voitures de course du futur pourraient développer plus de 1 000 chevaux durant une brève période et atteindre une vitesse supérieure à 300 km/h. Les voitures embarqueraient les batteries et les réservoirs d’hydrogène dans la monocoque en fibre de carbone, très probablement dans la partie inférieure de la voiture pour une meilleure répartition du poids.

L’ITR souhaite également révolutionner les arrêts aux stands. De grands robots industriels changeraient les quatre roues mais aussi le bloc batterie ou le réservoir d’hydrogène situé en-dessous de la voiture. Au cours d’une course de 40 minutes, chaque voiture devrait s’arrêter au moins une fois pour retrouver de la puissance.

Toutefois, un tel projet technologique ne pourrait voir le jour que grâce à une collaboration avec un fournisseur unique. L’objectif est aussi d’avoir des autos qui aient une filiation avec les modèles routiers de la marque.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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