En parallèle de ses développements dans l’éolien off shore, le producteur d’hydrogène vert souhaite contribuer à la réoxygénation des océans. Il y a du nouveau avec Flexens et le département de l’écologie, de l’environnement et des sciences végétales (DEEP) de l’université de Stockholm.
Dans un précédent article, nous avions écrit que des travaux avaient commencé dès juin 2020 avec plusieurs organismes de recherche, dont l’Institut de recherche pour le développement (IRD) de Brest. Le fondateur de la société, Matthieu Guesné, y songe depuis la création en 2017. Lhyfe s’attaque cette fois à la revitalisation en oxygène de la mer Baltique en association avec le finlandais Flexens*, développeur régional de projets d’hydrogène, et le département de l’écologie, de l’environnement et des sciences végétales (DEEP) de l’université de Stockholm.
Le projet a pour nom Boxhy (Baltic Sea Oxygenation and the Super-Green Hydrogen Economy). Il débouchera sur la mise en place d’un site pilote d’injection d’oxygène.
Un projet soutenu par un groupe d’experts international
Pour faire simple, l’injection d’oxygène en profondeur, également appelée DOI, est une méthode qui consiste à libérer de l’oxygène gazeux pur en profondeur, sous la surface de l’eau, en dessous d’une zone où se produisent de fortes variations de la densité de l’eau (pycnocline). Elle se fait à l’aide d’un système qui répartit l’oxygène en micro bulles de manière homogène. La stratégie consiste donc à utiliser l’oxygène co-produit lors de l’électrolyse de l’eau pour rajeunir les écosystèmes marins.
La demande en oxygène sous la pycnocline dans la mer Baltique et le golfe de Finlande est estimée entre 10 000 et 15 000 tonnes par jour. Il est à noter que le projet est également soutenu par le Comité consultatif pour la science et la technologie (STACO), un groupe de 9 experts en oxygénation du monde entier.
*Dont Lhyfe est actionnaire
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