Sea Cheetah : un bateau volant américain avec une pile française

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Sea Cheetah : un bateau volant américain avec une pile française

La firme basée à Miami va adopter la pile à combustible de H3 Dynamics. L’engin permet de voler à quelques mètres au-dessus de l’eau, grâce à l’effet de sol.

Ce n’est pas un avion, mais un bateau. Et là est toute l’astuce. Aux Etats-Unis, l’administration fédérale (FAA) ne gère que les aéronefs volant au-dessus de 50 pieds. L’engin de Sea Cheetah correspond à la classe des navires à effet de sol (WIGE : wing in ground effect), telle qu’elle est définie depuis 2018 par l’OMI.

Selon la firme américaine, son bateau volant peut atteindre 250 km/h. Il a pour avantage de pouvoir transporter trois fois plus de charge que n’importe quel autre engin nautique ou aérien. Il va 10 fois plus vite que n’importe quel bateau et se montre 10 fois plus efficient en terme de consommation d’énergie qu’un avion. C’est donc le candidat idéal pour desservir des îles ou assurer des liaisons côtières.

La collaboration entre Sea Cheetah et H3 Dynamics est double. D’une part, il s’agit d’apporter une pile à combustible venant augmenter l’autonomie du bateau volant (elle est annoncée comme bien supérieure aux systèmes reposant sur les énergies fossiles). D’autre part, il s’agit de développer un système de production et de distribution d’hydrogène, avec des hubs pour ravitailler le navire de Sea Cheetah.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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