Le constructeur a annoncé hier une perte nette de 2,3 milliards d’euros, dont 3,3 milliards d’euros de charges nettes exclues du résultat opérationnel ajusté. Des résultats qui s’expliquent en partie par la baisse des volumes de véhicules utilitaires en Europe.

« Mes premières semaines en tant que CEO ont renforcé ma conviction profonde que nous allons rétablir ce qui ne va pas chez Stellantis en capitalisant sur tout ce qui va bien chez Stellantis », a déclaré le nouveau CEO, Antonio Filosa, en commentant les résultat du premier semestre. Et de prévenir : « Notre nouvelle équipe de direction, consciente des défis à relever, continuera de prendre les décisions difficiles qui s’imposent pour rétablir une croissance rentable et améliorer significativement les résultats ».

Le sujet n’a été abordé que brièvement, mais le groupe a décidé l’arrêt de ses activités d’utilitaires à l’hydrogène en raison d’un manque de perspectives. Et ce coup d’arrêt risque de lui coûter cher. Symbio a indiqué en début de semaine qu’une procédure de conciliation était en cours au Tribunal de commerce de Lyon pour aboutir à un accord avec les actionnaires. Stellantis est en effet coactionnaire de Symbio aux côtés de Michelin et Forvia, chacun détenant 33,3 % du capital.

Le constructeur va aussi arrêter certains programmes sur ses plateformes. En revanche, il va réintroduire un V8 pour le marché américain. C’est bien pour le profit, moins pour le climat.

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