Toyota précise sa stratégie dans l’hydrogène

Toyota stratégie hydrogène

Toyota précise sa stratégie dans l’hydrogène

Le constructeur japonais, qui a fait des annonces dans le domaine de la technologie – et en particulier dans la batterie (avec potentiellement 1 000 km d’autonomie) – n’abandonne pas pour autant l’hydrogène.

Le numéro un mondial de l’automobile poursuit en effet son approche multi-énergies. A ce stade, on comprend que l’effort porte surtout sur la batterie pour l’automobile et que l’hydrogène est réaffecté aux utilitaires. Toyota, qui se base sur la pile de la Mirai, révèle avoir des commandes portant sur 100 000 unités pour 2030, principalement dans le domaine des véhicules commerciaux.

A travers une organisation qui a pour nom Hydrogen Factory, le constructeur veut développer la technologie et les ventes sur l’Europe, les Etats-Unis et la Chine. Toyota évoque d’ailleurs des alliances pour mieux servir ses clients. Sur la prochaine génération de pile à combustible, attendue pour 2026, l’objectif est de réduire le coût de 37 %. Mais, dans le cadre d’une commande groupée – Toyota évoque le chiffre de 200 000 piles – la réduction pourrait atteindre alors 50%. L’autonomie sera pour sa part augmentée de 20 %.

Le géant japonais prend aussi acte que le prix de l’hydrogène est trop élevé et qu’il faut encore travailler sur la production, le transport et sa distribution.

Toyota, qui veut aller aux 24 h du Mans avec une voiture à hydrogène, ne lâche pas l’affaire. Mais, il ne pourra pas imposer à lui tout seul ce type d’énergie et s’ouvre donc à des partenaires.

Vous voulez en savoir plus sur la stratégie hydrogène de Toyota ? Notre dernier article devrait vous intéresser. Vous pouvez le lire ici.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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