La start-up a fait tourner au sol un groupe motopropulseur de plusieurs MW avec son module propriétaire d’hydrogène liquide. Une grande première qui ouvre la voie à une aviation décarbonée.
Universal Hydrogen a réalisé ce test décisif en Californie, sur l’aéroport de Mojave. Le banc de test « Iron Bird » a tourné pendant 1 heure et 40 minutes, avec une chaîne de traction de plusieurs MW. Elle était alimentée par les fameux modules d’hydrogène liquide, sous forme de cartouches, et qui ont été développées par la branche française à Toulouse. Deux modules permettent de voler pendant 500 milles nautiques (900 km). Le communiqué précise que c’était la première fois que le groupe motopropulseur et les modules fonctionnaient ensemble.
« C’était une démonstration complète, qui a permis de voir comment la molécule d’hydrogène va de la pompe à hydrogène jusqu’au module de stockage, puis dans la chaîne de propulsion », souligne le CEO d’Universal Hydrogen, Paul Eremenko.
On peut voir ici la vidéo.
Les modules d’hydrogène liquide contiennent 200 kg. L’avantage de la solution vient du fait qu’elle se présente sous la forme d’un container, simple à transporter en mode cargo. Le module intègre un système de détection de fuite et convertit l’hydrogène liquide en hydrogène gazeux pour être utilisé à bord de l’avion. La start-up insiste sur la sécurité liée à ce module.
La prochaine étape consiste à faire voler tous ces éléments ensemble. Universal Hydrogen vise une mise en service en 2026.
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