Alors que démarre la COP28 à Dubaï, Volvo Cars annonce aujourd’hui renforcer son plan d’action – déjà l’un des plus ambitieux de l’industrie automobile – en visant à réduire ses émissions de CO2 par véhicule de 75 % d’ici à 2030. Et ce plan passe par l’acier « vert ».
Le constructeur d’origine suédoise (et contrôlé par le chinois Geely) ne vendra que des voitures 100 % électriques d’ici à 2030. Il vient de rejoindre la First Movers Coalition (FMC) du Forum économique mondial et milite au service des technologies propres émergentes qui soutiendront la transition vers l’aluminium à émissions quasi nulles.
Un partenariat avec SSAB
A ce propos, Volvo a noué une collaboration avec le producteur d’acier suédois SSAB. Ils explorent les possibilités d’un acier de haute qualité à émissions quasi nulles pour l’industrie automobile. La branche Volvo Cars a obtenu de SSAB l’accès à des tôles d’acier primaire et recyclé à émissions quasi nulles, dont l’utilisation est prévue dans l’un des programmes automobiles du constructeur d’ici à 2026. Le constructeur évite soigneusement le mot hydrogène dans son communiqué. Pourtant, c’est bien de cela dont il est question.
SSAB va utiliser le procédé Hybrit qui permet de remplacer le gaz fossile par de l’hydrogène pour produire un acier plus neutre en carbone. Pour l’anecdote, ce producteur d’acier sera à la COP28, comme cela est indiqué sur son site.
Allez Volvo, prononce le mot hydrogène, ça va bien se passer…
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