Ce matin, la Plateforme de la Filière Automobile accueille des candidats aux élections européennes pour connaître leur vision sur la mobilité. L’occasion de rappeler au passage quelles sont ses priorités et propositions, un volet concernant l’hydrogène.

Dans le dernier contrat de filière auto, l’hydrogène est bien intégré. Ce n’est donc pas une surprise de le retrouver dans le document qu’a produit la PFA en vue des élections européennes. On peut y lire que la filière entend être à l’avant-garde du climat et veut investir pour produire les technologies de demain, dont l’hydrogène (avec Forvia, Michelin et Stellantis au travers de Symbio, Renault via Hyvia, OPmobility par son projet de réservoirs à hydrogène à Lachelle dans l’Oise).

La question de la compétitivité est clé, de même que celle de la maitrise des ressources nécessaires en matériaux critiques et en énergie décarbonée. Selon la PFA, l’Union européenne a adopté, jusqu’à aujourd’hui, une posture plus réactive que proactive en matière industrielle, et en privilégiant l’approche réglementaire sur la stimulation de l’innovation de long terme.

Le souhait est aussi de proposer une mobilité décarbonée pour tous, avec un accompagnement à l’achat des véhicules propres et le développement d’une infrastructure de recharge (bornes électriques et stations à hydrogène). La PFA demande un engagement dans la durée et la garantie d’une énergie décarbonée à prix compétitif partout en Europe.

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