Projet Emeroad : un petit véhicule à hydrogène pour le dernier km

Projet Emeroad : un petit véhicule à hydrogène pour le dernier km

Projet Emeroad : un petit véhicule à hydrogène pour le dernier km

CapGemini et plusieurs partenaires (GCK, Forvia, Symbio) ont collaboré sur un prototype de véhicule urbain, utilisant une technologie hybride électrique-hydrogène. Nom de code : projet Emeroad.

L’info était passée inaperçue. Pendant le Mondial de l’Auto, CapGemini a exposé un petit véhicule urbain équipé d’une pile à combustible. Il s’agit en fait d’une collaboration avec le groupe GCK. Sans ce post, publié sur LinkedIn, on serait passé à côté.

Dans une vidéo publiée sur youtube, le responsable du projet, Laurent Minil, explique que CapGemini « fait le pari de l’hydrogène » en anticipant sur les ZFE et une logistique qui va se complexifier. Le véhicule en lui-même, présenté comme un utilitaire léger, ressemble à un petit buggy. La base est celle du Duo de Mobilize.

Afin d’améliorer l’autonomie en mode zéro émission, le défi a été de miniaturiser la pile à combustible pour l’intégrer dans un petit véhicule urbain. CapGemini ont GCK ont donc travaillé ensemble pour développer une architecture à partir de leurs expertises respectives : l’automobile pour l’un, l’hydrogène pour l’autre. Le projet Emeroad est le fruit d’un compromis entre stockage compact, chargement, autonomie et équipements électriques auxiliaires. Il peut par exemple embarquer un chargement frigorifique.

L’apport de l’hydrogène fait passer l’autonomie de 150 km à 400, voire 450 km. GCK a contribué à ce projet via ses filiales GCK Performance et GCK EMI. Cette dernière, qui est spécialiste des équipements électromécaniques et électroniques embarqués, a fourni ce qu’on appelle le HMU (Hydrogen Management Unit) : un calculateur qui permet la gestion du système hydrogène et de la pile à combustible hydrogène. Celui-ci s’interface avec le calculateur VCU de Capgemini et pilote la pile à combustible de Symbio.

Au-delà de sa chaîne de propulsion, ce petit véhicule étrenne d’autres solutions comme le système Aircab (qui détecte les particules et le CO2 afin d’analyser la qualité de l’air). L’intelligence artificielle pourrait aussi être utilisée pour détecter les fuites d’hydrogène.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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