Hopium arrête son hémorragie financière
Alors qu’elle respecte son plan de marche, en vue de la commercialisation de sa pile en 2025, l’entreprise a réussi à limiter les pertes au premier semestre.
Avec un résultat net de -3,6 millions, les comptes semestriels 2024 restent « mécaniquement déficitaires » mais les efforts de réduction et d’optimisation des charges d’exploitation ont permis « d’améliorer significativement » les résultats. Ainsi, les charges de personnel ont été divisées par trois. Il ne reste plus que 31 salariés, contre 95 l’année d’avant.
Il faut rappeler que les pertes étaient de 24,6 millions sur le premier semestre 2023. « Les résultats semestriels reflètent notre réorientation stratégique et, bien qu’étant déficitaires, ces résultats sont encourageants », commente Stéphane Rabatel, le PDG de Hopium.
A ce stade, Hopium ne génère aucune rentrée d’argent. L’entreprise a procédé encore à plusieurs tirages d’obligations convertibles de son partenaire Atlas pour un montant de 4,25 M€. Mais dans le même temps, elle a aussi réussi son recentrage sur la pile à combustible. Elle a validé plusieurs jalons techniques, le dernier étant l’essai sur route de sa pile de 100 kW. Laquelle est présentée comme « 30% plus compacte et 20% plus légère que les leaders du marché ».
L’heure de vérité approche avec des débouchés attendus dans les transports lourds. Hopium se dit prêt à entamer la phase de commercialisation dès 2025. Un « tournant » qui sera aussi marqué par la mise en service d’une usine d’assemblage à Saint-Bonnet-de-Mure, près de Lyon.
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