Décarbonation des transports, l’hydrogène va aussi jouer un rôle

Dans le cadre de la révision de la SNBC (Stratégie Nationale Bas Carbone) et de la PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Energie), avec des textes mis en consultation jusqu’au 16 décembre, le gouvernement mise sur plusieurs solutions.

Dans le domaine des Transports, que le ministre François Durovray détaille ce jour, on sait déjà que la France souhaite développer la part de l’électrique. Ainsi, l’ambition est de porter à 66 % la part des ventes dans les véhicules neufs (contre 17 % aujourd’hui) en 2030, et d’avoir 15 % de véhicules électriques au sein du parc (contre 2,2 %). Le gouvernement n’entend pas marquer le pas et anticipe sur l’interdiction programmée en 2035 des moteurs thermiques,

Pour autant, l’électrique à batterie n’est pas la solution unique. Ainsi, le plan est d’augmenter de 40 % d’ici la part des biocarburants en 2030. Le document fait état de 50 à 55 TWh d’ici la fin de la décennie. Mais ce total inclut tous les usages des biocarburants, dans les transports terrestres mais aussi aériens et maritimes.

S’agissant de l’hydrogène, la capacité d’électrolyse est toujours fixée à 6,5 GW en 2030. Et le gouvernement affiche 8 GW en 2035. La production devrait permettre à la fois de « décarboner les usages existants » mais aussi « répondre aux nouveaux besoins en hydrogène décarboné en priorisant les usages, à la fois industriels et en mobilité », précise le document.

L’objectif est de « réduire de 31% d’ici 2030 les émissions de gaz à effet de serre et de réduire de 20% les consommations énergétiques » du secteur des transports par rapport à 2022, selon le ministre. La part des transports est de 32 % dans les émissions de CO2.

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