L’entreprise américaine, qui développait des camions électriques et à hydrogène, s’est placée sous la protection du chapitre 11 sur les faillites. Elle va vendre ses actifs. Après Hyzon*, un autre pionnier du poids-lourd à l’hydrogène échoue. Mais il ne faut pas oublier que d’autres (Iveco, Daimler, Volvo) restent dans la course.

C’est donc la fin pour Nikola et certaines de ses filiales qui ont déposé des requêtes volontaires en vertu du chapitre 11 du Code des faillites auprès du tribunal des faillites des États-Unis pour le district du Delaware. La maison-mère a également déposé une requête demandant l’autorisation de poursuivre un processus d’enchères et de vente en vertu de l’article 363 du Code des faillites des États-Unis.

Le constructeur entend respecter ses obligations envers les employés, pendant le processus de vente. Sous réserve de l’approbation du tribunal, Nikola a également l’intention de poursuivre certaines opérations limitées de service et de soutien en direct pour les camions actuellement sur le marché, y compris certaines opérations de ravitaillement en carburant de sa filiale HYLA jusqu’à la fin du mois de mars. Par la suite, la société aura besoin d’un ou plusieurs partenaires pour soutenir ces activités.

« Nos clients ont accumulé environ 3,3 millions de kilomètres sur nos plateformes de camions FCEV et BEV, et notre réseau de ravitaillement HYLA a distribué plus de 330 tonnes métriques d’hydrogène », commente Steve Girsky, président de Nikola. Et de poursuivre ; « À l’instar d’autres entreprises de l’industrie des véhicules électriques, nous avons été confrontés à divers facteurs de marché et macroéconomiques qui ont eu une incidence sur notre capacité à fonctionner. Au cours des derniers mois, nous avons pris de nombreuses mesures pour lever des capitaux, réduire notre passif, assainir notre bilan et préserver nos liquidités afin de soutenir nos activités. Malheureusement, tous nos efforts n’ont pas été suffisants pour surmonter ces défis importants », conclut-il.

Lire le communiqué.

*La société demande actuellement à ses actionnaires d’approuver le Plan de Dissolution lors d’une Assemblée Générale Extraordinaire qui se tiendra le 27 février 2025

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