
Cet apport en capital va permettre à la start-up de sécuriser ses projets et d’accélérer la décarbonation de l’industrie sidérurgique.
Les 60 millions d’euros incluent l’aide obtenue dans le cadre du dispositif « Première usine » de France 2030. Mais ils proviennent avant tout d’un tour de table avec de nouveaux investisseurs tels que Ecolab, Japan Hydrogen Fund (un fonds géré par Advantage Partners), Marcegaglia, Rio Tinto, Siemens Financial Services, ainsi que les actionnaires historiques* InnoEnergy et Engie New Ventures.
« Nous sommes ravis de la confiance que nos différents investisseurs ont manifestée envers GravitHy »,commente José Noldin, PDG de GravitHy. Et d’ajouter : « La coopération est essentielle pour transformer la chaîne de valeur de l’acier, et nous sommes fiers d’accueillir ces remarquables partenaires qui partagent notre vision, nos valeurs et nos objectifs de développement sur le long terme ». Ces fonds vont servir à financer le plan d’action, notamment la sécurisation des contrats clés, les études d’ingénierie, le processus d’obtention des permis et le recrutement de nouveaux talents, jusqu’à la décision finale d’investissement en 2026.
Rappelons que le projet de Fos sur Mer (Bouches-du-Rhône) représente un investissement global de 2,2 milliards d’euros. Sur ce site de 75 hectares, la production commerciale commencera en 2029, après une phase exhaustive de tests et de mise en service opérationnelle progressive. GravithHy produira 2 millions de tonnes de fer à réduction directe (DRI)/fer briqueté à chaud (HBI) par an, soit l’équivalent d’une Tour Eiffel par jour. Et le tout avec un électrolyseur de 750 MW, dont la capacité sera unique en France et peut-être même dans le monde.
*Les autres actionnaires historiques sont FORVIA, GROUPE IDEC, Plug Power et Primetals Technologies