Le producteur réalise une première en Europe en faisant financer tout un portefeuille de sites de production. Il y voit un signe de confiance de ses partenaires et un intérêt réel pour le développement de l’hydrogène vert.
Serait-ce un nouveau modèle gagnant ? Lhyfe entend désormais répliquer un modèle qui combine dette, subventions et fonds propres pour financer ses sites de production. Et en l’occurrence, il s’agit de refinancer une partie des dépenses d’investissement déjà réalisées par Lhyfe dans ces sites et de financer les investissements restants. Le portefeuille d’actifs financés inclut deux sites déjà construits (un à Buléon, dans le Morbihan et un autre situé à Schwäbisch Gmünd, près de Stuttgart en Allemagne) et deux autres usines en cours de construction (Le Cheylas dans l’Isère, et Croixrault dans la Somme) pour un total de 30 MW de capacité d’électrolyse.
Une opération qui envoie un signal fort aux marchés
Concrètement, l’apport des 53 millions – qui vient s’ajouter à 19 millions de subventions pour ces projets – se décompose de la façon suivante. Il y un mix d’obligations et d’emprunts (senior non subordonnés), souscrits par Edmond de Rothschild Asset Management, la Banque Triodos et Sienna Investment Managers, ainsi qu »un financement relais (subventions et TVA) à hauteur de 10 M€, obtenu auprès du Groupe BPCE, par l’intermédiaire de BPCE Energeco et de l’un de ses partenaires historiques Banque Populaire Grand Ouest (avec sa banque d’affaires OTOKTONE). »
« Lhyfe devient le premier acteur de l’hydrogène vert et renouvelable en Europe à structurer un tel financement, après le succès de son premier financement syndiqué corporate fin 2023 », souligne Maria Pardo Saleme, Directrice administrative et financière. L’opération renforce la solidité financière du groupe et lui donnant les moyens d’accélérer le déploiement industriel de ses sites de production. La capacité d’électrolyse installée était de 22 MW à fin 2024. Lhyfe met en avant un solide portefeuille commercial et une flotte de 70 containers
