
L’Ademe a sorti le 17 mai cet appel à projets, qui avait été annoncé dans le cadre de la révision de la stratégie nationale hydrogène. Il faut faire vite, car la date limite est fixée au 27 juin.
C’est le soutien qu’attendait la filière pour la mobilité routière. Ce dispositif vise à soutenir le déploiement de la mobilité hydrogène pour les véhicules routiers de transport de personnes ou de marchandises, « en concentrant le soutien public sur les catégories de véhicules pour lesquels l’électrification directe est la moins pertinente à date ». Plus précisément, il vise à accélérer le déploiement d’utilitaires légers à hydrogène à pile à combustible* dans les territoires (métropole et territoires ultra marins), « notamment pour décarboner les principaux flux ou axes de transport routier de marchandises et de voyageurs et les zones denses et/ou à faibles émissions de mobilité (ZFE-m) ».
Concrètement, un budget de 15 millions d’euros est consacré à cet AAP. L’aide est de 30 000 € par véhicule. Un montant qu’appelait Carlos Tavares de ses voeux, quand il dirigeant Stellantis. Ce coup de pouce permet de réduire l’écart avec un équivalent thermique. Toutefois, l’Etat fixe des conditions assez draconiennes : 10 véhicules au minimum (en acquisition ou en crédit-bail) et une fourniture en hydrogène bas carbone ou renouvelable.
L’appel à projets est ouvert aux entreprises, collectivités locales, Autorités Organisatrice de Transport (AOT) et de la Mobilité (AOM), quels que soient leur taille, leur forme juridique, leur mode de gouvernance ou leur financement.
*Le moteur à combustion est donc exclu du champ