Pionnier dans la pile à combustible, le géant américain a décidé d’arrêter les frais pour sa branche Hydrotec. L’activité continue à travers Fuel Cell System Manufacturing, la société commune avec Honda.

Les raisons avancées sont le coût de l’hydrogène et le manque d’infrastructures aux USA. GM pointe le nombre de 61 stations à hydrogène dans le pays – autant qu’en France – alors qu’on dénombre 250 000 points de charge rapide pour les véhicule à batterie. Le constructeur pense que le chemin sera long et incertain. Et il faut bien dire qu’avec l’actuel locataire de la Maison Blanche, on peut se poser des questions sur l’avenir des énergies alternatives. N’oublions pas que Trump a prévu de mettre fin aux aides à l’achat de véhicules électriques, qu’il n’apprécie pas plus.

Dans ces conditions, GM préfère stopper les activités de développement de sa branche Hydrotec, qui ciblait la mobilité lourde (camions, véhicules miniers). Il est à noter que le groupe a aussi décidé de mettre sur pause un projet d’usine de production de piles à combustible dans le Michigan, en partenariat avec Piston Automotive.

Pour autant, et c’est important de le souligner, GM va poursuivre l’activité de sa société commune avec Honda. Le géant américain précise que les applications concerneront le stationnaire, avec en particulier l’alimentation de data centers. Pour sa part, son partenaire japonais continue dans la mobilité. Honda va d’ailleurs exposer sa CRV à hydrogène los du salon de Tokyo. Ce modèle est produit aux Etats-Unis dans l’Ohio (où le constructeur vient d’ouvrir un nouveau labo qui travaille sur les matériaux liés à la pile), Et dans ce pays, Honda collabore aussi avec Astrobotic Technology, dans le cadre d’un système capable de stocker de l’énergie sur la lune à l’aide de l’hydrogène.