Les projets Hy4Link, HySow et MidhHY ont été retenus par la Commission Européenne au titre des IPCEI (ou PCI projets d’intérêt commun). Une bonne nouvelle pour la mise en place des réseaux de transport de l’hydrogène.

Bruxelles, qui a déjà conféré le statut d’IPCEI au projet H2med (avec ses composantes transfrontalières CelZa et BarMar) donne donc une impulsion supplémentaire à la vision d’une dorsale européenne. Les deux opérateurs Natran et Terega ont été retenus pour des projets qui sont complémentaires.

On commence par le sud de la France. Du côté de Terega, le projet HySoW (Hydrogen South-West) s’étendra sur plus de 650 km dans le sud-ouest et intégrera des capacités de stockage souterrain massives dans les Landes pouvant atteindre 500 GWh aux horizons 2030. Ce tuyau sera connecté à H2med via le projet MidHY avec 200 km de canalisation. HySoW sera ainsi raccordé à HY-FEN, la dorsale nationale reliant les Bouches-du-Rhône (avec l’arrivée de la liaison BarMar) à la Moselle.

Plus au nord, Natran est également retenu pour HY4Link, un projet d’infrastructure transfrontalière entre la France, le Luxembourg, la Belgique et l’Allemagne. Il est porté aussi par Creos (Luxembourg) et Fluxys (Belgique) pour adresser les flux au reste de la dorsale européenne de l’hydrogène. Sur l’international, Natran est également impliqué sur RHYn vers l’Allemagne.