L’équipementier automobile américain, Tenneco, qui fournit aux constructeurs de voitures et de poids-lourds des composants liés aux moteurs thermiques, annonce qu’il va se lancer dans les carburants synthétiques à base d’hydrogène. C’est pour lui une alternative « viable à court terme » pour rendre neutre en carbone le moteur à combustion. Le groupe va travailler en ce sens avec des experts et des partenaires du monde académique à travers le projet Namosyn. Ce projet, soutenu par le gouvernement allemand, réunit 37 partenaires dont des constructeurs (Audi, BMW), des équipementiers (AVL, Bosch, Mann+Hummell, Schaeffler) et des acteurs de l’énergie (BP, Linde) et des organismes de recherche dont les instituts Fraunhofer.
De quoi parle-t-on au juste ? Ces fameux carburants synthétiques peuvent être obtenus par gazéification, à partir d’énergies renouvelables (solaire, éolien) qui sont transformées en hydrogène par électrolyse. On obtient à l’arrivée une essence ou un Diesel neutre en carbone et qui réduit de 50 % les émissions de NOx et de particules. L’intérêt est de pouvoir utiliser ces carburants liquides dans des stations classiques et sans transformation des moteurs.
Sur sa page, le projet Namosyn indique que si l’électrification est engagée, le trafic routier, aérien et maritime peut difficilement être converti en propulsion électrique. D’autres solutions doivent être trouvées ici rapidement, peut-on lire, car le transport mondial sur ces routes continue d’augmenter en raison de la croissance des échanges.
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