
La presse algérienne évoque une future coopération avec le Koweit pour développer l’hydrogène. Les ressources du pays en soleil et en énergie éolienne sont des atouts pour devenir un pays producteur et exportateur.
Courtisée par l’Italie et l’Allemagne à travers le projet South H2 corridor, l’Algérie intéresse donc aussi le Koweit. Ce lundi à Alger, le ministre d’État en charge de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, a reçu le président du conseil d’administration de la société koweïtienne Metro Holding Company, le Cheikh Mishaal Al-Jarrah Al-Sabah. Il s’agit de l’un des principaux groupes d’investissement koweïtiens, actif dans plusieurs secteurs tels que l’énergie, les infrastructures, l’immobilier et l’industrie.
« La position géographique de l’Algérie, ses ressources renouvelables abondantes et ses infrastructures existantes lui confèrent un rôle central dans la production et l’exportation d’hydrogène vert », a souligné le ministre Mohamed Arkab. Lequel a aussi évoqué un cadre juridique attractif et une nouvelle loi sur l’investissement. La secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, chargé des énergies renouvelables, et Noureddine Yassa, du PDG du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, assistaient également à la réunion.
Une feuille de route en préparation
L’objectif de Metro Holding est de faire bénéficier à l’Algérie de son expertise, avec un transfert de savoir-faire dans les énergies renouvelables, en aidant au développement local de l’industrie des électrolyseurs, et en agissant aussi au niveau de la formation. Les deux parties vont mettre en place de réunions techniques afin de tracer une feuille de route.
Plus surprenant, l’Algérie veut aussi produire un moteur fonctionnant à l’hydrogène vert. Une annonce faite ce week-end par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, L’objectif est d’utiliser ce moteur pour faire du retrofit et convertir les bus publics Diesel à l’hydrogène.