Il s’agit donc du volet allemand de l‘IPCEI Hy2Infra dont on vous avait parlé. Lequel couvre au total 23 projets dans le pays. Au total, avec l’aide des gouvernements régionaux, l’aide se monte à 7,9 milliards.
La liste figure ici et on peut identifier parmi les bénéficiaires des acteurs comme Enertrag, RWE, Thyssengas, mais aussi Air Liquide et Gasunie. Ces projets vont permettre d’atteindre une capacité de production d’hydrogène pouvant atteindre 1,4 GW (alimentée par des énergies renouvelables), ainsi que l’équivalent de 370 GWh en matière de stockage d’hydrogène.
RWE est l’un des grands gagnants avec l’usine d’électrolyseurs de Lingen et l’installation de stockage d’hydrogène d’Epe qui seront financés à hauteur de 619 millions d’euros. RWE est également impliqué dans un consortium développant une usine d’électrolyseurs de 100 MW dans le port de Rostock (Mecklembourg-Poméranie occidentale) dans le cadre du projet HyTechHafen Rostock.
On notera par ailleurs la construction de 2 000 km de pipelines pour le transport de l’hydrogène, ce qui va permettre d’amorcer la dorsale européenne.
L’IPCEI prévoit aussi une subvention de 72,5 millions d’euros à Hydrogenious LOHC Infra Bavaria (une filiale d’Hydrogenious LOHC Technologies), pour le projet Green Hydrogen@Blue Danube. Une usine va produire 1 800 tonnes d’hydrogène par an à partir de 2028, afin d’alimenter une zone industrielle. L’hydrogène sera stocké sous forme liquide selon le procédé LOHC (Liquid Organic Hydrogen Carrier).
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