Dans un post sur LinkedIn, le constructeur allemand rappelle qu’il travaille sur le sujet depuis 1979. Tout comme Toyota, c’est un pionnier et il entend bien démocratiser la technologie.

Tout le monde a entendu parler de la Série 7 Hydrogen. Ce que l’on sait moins, c’est que la toute première BMW à hydrogène remonte à 1979. Il s’agissait d’une 520 dont le moteur à combustion a été adapté pour pouvoir fonctionner avec de l’hydrogène liquide. C’est une anecdote que rapporte également cette page dédiée à l’hydrogène sur le site de BMW.

Il faudra toutefois attendre le début des années 2000 pour voir la marque à l’hélice lancer une flotte de Série 7 converties à l’hydrogène. Elles pouvaient à la fois rouler à l’essence et à l’hydrogène liquide. Les voitures ont fait le tour du monde.

Toutefois, BMW décide d’abandonner le moteur H2 et se convertit à la pile à combustible. Il noue un partenariat avec Toyota en 2012 et présente deux ans plus tard, en 2014, une 535 à hydrogène. Une auto qui conserve ses qualités sportives, tout en rejetant zéro émission. Depuis août 2022, le groupe (qui investit plus de 7 milliards d’euros par an en R&D) développe sa deuxième génération de piles à combustible, dont la puissance continue est deux fois supérieure à celle de la précédente. Un an plus tard, BMW a intégré la technologie à bord de l’iX5 Hydrogen, dont une flotte pilote a été testée à travers le monde.

La marque, qui disait viser une éventuelle commercialisation dans la deuxième partie de la décennie, a pris sa décision. Suite à l’annonce conjointe avec Toyota, l’objectif est de sortir des véhicules en série en 2028.