La future version a hydrogène du SUV allemand a passé avec succès l’épreuve du froid en Laponie. Elle arrivera en petite série d’ici la fin de l’année.
Comme la plupart des constructeurs, BMW soumet ses futurs modèles à l’épreuve du froid et de la glace l’hiver. Et pour cela, direction Arjeplog au nord de la Suède. C’est un spot bien connu pour les tests extrêmes, au plus près du cercle arctique. La marque à l’hélice a pu y constater que la iX5 Hydrogen fonctionne sans problème jusqu’à des températures de moins 20 degrés. Non seulement, le SUV peut développer à l’envi ses 374 ch, avec agilité et efficacité (direction, freinage, suspension), mais le plein du réservoir d’hydrogène (6 kg) se fait en trois à quatre minutes.
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« C’est une alternative viable à la batterie », s’exclame Frank Weber, membre du directoire en charge du développement. Et Jürgen Guldner, Vice-président en charge de l’hydrogène et des projets de véhicules : « c’est un système qui combine le meilleur des deux mondes, quelle que soit la période de l’année, et qui apporte une mobilité sans émission avec des temps de remplissage courts comme pour un moteur thermique ».
Confiant sur la technologie, qui fait appel à une pile à combustible de 125 kW empruntée à la Toyota Mirai, combinée à un moteur électrique de 5e génération réalisé en interne, BMW va toutefois assurer un lancement prudent, faute d’une infrastructure adéquate. L’iX5 Hydrogen n’apparaîtra qu’en fin d’année et en petite série. Le constructeur bavarois dit vouloir aider au développement des stations de remplissage.
En attendant, il est prêt. Le développement se fait à Munich, sachant que l’usine de Landshut – celle qui avait contribué à la Série 7 Hydrogen déjà – va produire les composants nécessaires. BMW indique qu’il pourrait proposer des véhicules à hydrogène pour les clients qui font des longs trajets et veulent avoir plus de flexibilité. Mais cet engagement repose aussi sur des garanties en matière de développement de stations et de disponibilité d’hydrogène vert.