Bus à Belfort : l’expertise de Seiya Consulting mise à profit sur la sécurité de l’hydrogène

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Bus à Belfort : l’expertise de Seiya Consulting mise à profit sur la sécurité de l’hydrogène

Dans un article au lendemain de l’incendie des bus, l’Est Républicain donne la parole à Sophie Collong, experte en sûreté de fonctionnement et en analyse des risques des véhicules fonctionnant à l’hydrogène. Laquelle explique que les systèmes de sécurité ont bien fonctionné.

Ingénieure diplômée de l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM), la consultante de Seiya Consulting* explique d’abord que « Contrairement à ce que les gens peuvent croire, ce ne sont pas les réservoirs des bus qui ont explosé. C’est l’éclatement des pneus qui a été entendu par les riverains ». Et pour cause : « les réservoirs des bus à hydrogène sont aujourd’hui obligatoirement dotés d’une soupape de sécurité, qui empêche toute explosion », explique Sophie Collong.

Sécurité optimale

On bénéficie au passage d’un cours de physique avec cette explication : « À 110°, avant que le réservoir ne soit dégradé par une intense source de chaleur, la valve s’ouvre et libère l’hydrogène des réservoirs, situés sur le toit du bus. À ce moment, le gaz peut s’embraser, mais la torchère qui se forme monte à la verticale, sans se répandre. Et si l’hydrogène ne s’enflamme pas, la molécule se disperse très vite dans l’air, sans risque de pollution ».

L’experte de Seiya souligne également que « les véhicules sont truffés de capteurs et de systèmes de sécurité destinés à protéger les passagers et les personnels contre les risques les plus graves ». Ce qui explique au passage aussi le coût encore important de la technologie.

L’article rappelle par ailleurs que « 58 bus à hydrogène sont actuellement en exploitation en France, et plus de 220 sont en cours de déploiement. 250 autres font l’objet de projets devant aboutir dans les prochaines années, selon Mobilité France Hydrogène ». L’auteur a pris le temps de s’informer. Il a par ailleurs cité H2 Today, qui est présenté comme un site d’information.

Dans un autre article, L’est Républicain écrit que le projet hydrogène n’est pas remis en cause par le Grand Belfort. Et c’est ça aussi qui est important.

*L’éditeur de ce blog

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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