TotalEnergies et Engie font partie d’un consortium qui souhaite créer une filière industrielle autour de ces gaz naturels de synthèse produits à partir d’hydrogène renouvelable et de CO2.
Les autres partenaires sont Mitsubishi Corporation, Osaka Gas, Sempra Infrastructure, TES, Tokyo Gas et Toho Gas. Dans son communiqué, TotalEnergies explique que ce gaz (e-NG en anglais) peut être transporté et/ou liquéfié puis commercialisé comme du gaz naturel en utilisant les infrastructures existantes. « Il va contribuer à la transition énergétique en facilitant la décarbonation de certaines activités industrielles, notamment celles difficiles à électrifier, tout en utilisant les infrastructures aval déjà existantes », commente Stéphane Michel, Directeur Général Gas, Renewables& Power de TotalEnergies.
Il se trouve que l’énergéticien français songe à rejoindre le projet « Live Oak e-NG » aux côtés de Tree Energy Solutions (TES), afin de produire 100 000 à 200 000 tonnes d’e-NG par an aux États-Unis à l’horizon 2030. Il pourrait donc faire profiter à la coalition de ses savoir-faire reconnus en matière de production d’électricité renouvelable, de conduite de grands projets, de liquéfaction du gaz, et de production d’hydrogène vert. Le groupe TES semble être à l’origine de cette coalition. Il avait d’ailleurs déjà noué des liens au Japon avec Tokyo Gas et Toho Gas.
Les industriels réunis au sein de la coalition e-NG cherchent à promouvoir ce type de gaz, à construire un marché mondial avec des normes alignées de comptabilisation et de certification des émissions, et à renforcer la coopération entre toutes les parties prenantes tout au long de la chaîne de valeur.
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