La compétition : un levier puissant pour Toyota en matière d’énergies alternatives

La compétition : un levier puissant pour Toyota en matière d’énergies alternatives

Dans le cadre de son road show, sur le circuit de Dreux, le constructeur japonais exploite à fond le levier de la compétition automobile. C’est un banc de test qui permet d’avancer et de préparer les technologies de demain.

Le ton est donné dès le début pour les invités sur le circuit de Dreux, où Toyota a organisé un road show unique au monde. En salle de conférence, il est souligné que la compétition permet de se dépasser (« break it », « fix it »). Et s’il n’était pas prévu de casser quoi que ce soit, le constructeur n’a pas hésité à montrer l’étendue de son approche sur piste comme sur les bosses : des carburants de synthèse à l’hydrogène. Les véhicules ont roulé et ont mis en évidence leurs qualités.

C’est d’ailleurs le fil rouge de ce road show.

Si notre virée en Hilux du Dakar a été un temps fort, nous avons été plus surpris par la maniabilité et la tenue de route du buggy ROV de Lexus. Le moteur brûle directement de l’hydrogène. L’autonomie n’est que de quelques km, car le stockage n’est pas vraiment adéquat sur ce type d’engin. En revanche, il a été étudié sur la Yaris GR H2 concept, et il est prévu dès la conception sur la voiture de course des 24 h du Mans. La GR H2 Racing Concept ne roule pas sur la piste, mais elle est très agréable à regarder. Et elle apporte une touche de modernité.

Voici une vidéo de ce bolide.

On peut dire la même chose de la H24 EVO de l’Automobile Club de l’Ouest et de H24 Racing, exposée au sein d’un pavillon dédié à l’hydrogène. Ce prototype de troisième génération est bien plus sexy que la H24.

Avec toute une panoplie de véhicules, du buggy à la voiture des 24 h du Mans (un bolide hybride roule à Dreux) en passant par le pick-up, Toyota montre qu’il est sur tous les terrains. Et il explore plusieurs technologies à travers le WEC, le WRC et le Dakar. En compétition , le choix se porte sur le moteur à combustion plutôt que la pile à combustible.

« La compétition nous aide à avancer en matière de qualité et de sécurité », témoigne Cédric Borremans, le Monsieur JO de Toyota Motor Europe. « Et cela constitue un banc d’essai permettant de développer par la suite nos modèles de série ».

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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