Le catamaran à hydrogène se trouve actuellement à Fort Lauderdale en Floride, première étape américaine d’une escale qui va durer plus de deux mois. Il ira ensuite à Washington, New York, et Boston, avant de revenir à son port d’attache à Saint-Malo.
Depuis sa première expédition, autour de la France en 2017, ce catamaran de plus de 30 mètres de long, recouvert de 202 m2 de panneaux solaires, a parcouru près de 63 000 milles nautiques grâce aux seules énergies renouvelables. En plus de sa pile à combustible et de son énergie photovoltaïque, l’Energy Observer exploite le vent grâce à ses “Oceanwings” : des ailes de 12 mètres entièrement automatisées, qui permettent d’augmenter la vitesse de navigation, de réduire la consommation ou de dédier les moteurs à la production d’hydrogène.
Au cours du voyage, 40% de l’énergie utilisée était d’origine éolienne, 40% d’origine photovoltaïque et 20% provenait de l’hydrogène.
Le tour du monde a conduit les membres du projet, emmenés par le navigateur Victorien Erussard, à tester ces technologies dans une multitude de conditions climatiques en passant par l’Atlantique, le Pacifique, l’Asie, l’Afrique et désormais l’Amérique. À Saint-Malo, la date de retour est déjà annoncée : Energy Observer est attendu dans le port de Cité Corsaire du 5 au 28 juin 2024.
Pas question pour autant de raccrocher le ciré. La société travaille déjà sur un autre projet, l’Energy Observer 2, un cargo de 120 mètres de long, 22 mètres de large et d’une capacité de chargement de 5 000 tonnes, qui fonctionnera à l’hydrogène liquide.
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