L’Europe investit 422 millions sur les infras de carburants alternatifs dont l’hydrogène

L'Europe investit 422 millions sur les infras de carburants alternatifs dont l'hydrogène
L’Europe investit 422 millions sur les infras de carburants alternatifs dont l’hydrogène

Dans le cadre de l’appel à projets AFIF*, la Commission a sélectionné a sélectionné 39 projets consacrés au déploiement d’infrastructures pour carburants alternatifs. Un investissement total de 422 millions d’euros qui cible aussi bien les superchargeurs électriques que les stations hydrogène et les carburants alternatifs pour le transport maritime (ammoniac, méthanol).

« Les 39 projets que nous soutenons aujourd’hui accéléreront le déploiement des infrastructures de recharge et de ravitaillement essentielles, nécessaires à l’expansion de nos flottes de véhicules à zéro émission », indique le commissaire chargé des transports durables et du tourisme, Apostolos Tzitzikostas.

Dans l’hydrogène, on retiendra d’abord un projet pour l’aéroport Roissy Charles-De-Gaulle avec deux stations – une pour les pistes, une pour les véhicules terrestres – d’une tonne jour et d’un électrolyseur de 5 MW avec Engie Cofely (5,6 millions). Un autre aéroport, celui de Lyon Saint-Exupéry, va s’équiper de deux stations, une pour les véhicules terrestres sur un corridor et une autre pour les pistes (7,5 millions). Toujours en France, à Nantes, un projet concerne une station d’une tonne jour pour la mobilité lourde avec ESH2 (1,4 million). On peut citer également un projet avec Air Products en Allemagne pour deux stations de grosse capacité (6,2 millions d’euros). L’Espagne fait encore mieux avec un projet pour 6 stations d’une tonne jour en Espagne avec Scale Gas Solutions (8 millions) et un autre programme de 20 stations avec HVR Energy (4,2 millions).

Dans le domaine des molécules d’hydrogène, un projet concerne le stockage d’ammoniac à Algeciras en Andalousie avec CEPSA (13,6 millions), un autre en Andalousie toujours à Huelva mais avec du méthanol avec CEPSA (16,5 millions).

Soit, un total de 63 millions pour l’hydrogène et ses dérivés.

*Alternative Fuels Infrastructure Facility, ou « AFIF »

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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