
À la demande d’un partenaire local, la membrane à échange d’anions de Gen-Hy a été soumise à des essais rigoureux dans le laboratoire spécialisé. Les résultats record ouvrent peut-être la voie à de possibles exportations en Asie.
Gen-Hy fait partie des rares acteurs à avoir parié sur la technologie AEM d’électrolyseurs, sans métaux rares. Un bon point pour la souveraineté énergétique. Mais ce n’est pas le seul avantage. Les tests réalisés par un laboratoire chinois a permis de mettre en évidence un rendement de 78,3 à 93,7 %. en fonction des paramètres de densité de courant et de tension. Pour information, l’entreprise française vise objectifs de rendement de 85% sur la phase 1 et de 90% sur la phase 2.
De plus, ces tests indépendants ont confirmé que la membrane Gen-AEM présente les valeurs de perméabilité à l’hydrogène les plus faibles jamais enregistrées dans toutes les conditions de fonctionnement. En résumé, cela signifie que la membrane de Gen-Hy est « exceptionnellement » efficace pour séparer les gaz, ce qui rend l’électrolyseur plus sûr à utiliser.
Ces résultats concluants en Chine suscitent l’intérêt de plusieurs entreprises locales des énergies renouvelables (éoliennes, panneaux photovoltaïques). Des signes encourageants, alors que l’aménagement de l’usine d’Allenjoie (Doubs) se poursuit pour la production des membranes AEM de Gen-Hy. La société prévoit d’ailleurs de cibler activement le marché chinois dès que l’usine sera opérationnelle, soit au 1er trimestre 2026.