Transport d’hydrogène : GRTGaz appelle à un cadre régulatoire en France

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Transport d’hydrogène : GRTGaz appelle à un cadre régulatoire en France

En marge de l’annonce du lancement du projet mosaHYc, qui est le premier projet transfrontalier entre la France et l’Allemagne, l’opérateur a fait également le point sur les autres projets, dans l’hexagone et à l’international.

Lors d’une conférence en ligne, Anthony Mazzenga, Directeur du développement, a indiqué que le projet mosaHYc était un premier maillon dans un réseau qui va aussi s’enrichir en France. Ainsi, le projet DHUNE à Dunkerque va être lancé en 2028, tout comme le projet HYnframed sur le port de Fos-sur-Mer. Suivront en 2029 une autre connexion transfrontalière (RHYNe depuis l’Alsace vers l’Allemagne et la Suisse) et en 2030 des réseaux de grand transit.

Hydrogen Today en a profité pour interpeller les dirigeants de GRTGaz sur l’importance d’un schéma directeur pour le transport d’hydrogène, en faisant référence à la récente initiative en Allemagne. Laquelle prévoit une date butoir en 2037 et une garantie d’Etat pour rassurer les investisseurs. Sandrine Meunier, la nouvelle Directrice Générale a reconnu que l’Allemagne avait « une certaine avance » et qu’il fallait effectivement « un cadre régulatoire ». C’est nécessaire, selon elle, pour « les projets de transport d’hydrogène et de CO2 », comme à Dunkerque. GRTGaz est en « phase de discussion avec les pouvoirs publics » et « en consultation avec la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) ». L’entreprise appelle également de ses voeux la désignation d’un opérateur d’opérateurs de transport d’hydrogène, afin de « pouvoir pleinement jouer son rôle en Europe ».

Pour sa part, Anthony Mazzenga estime que « la garantie d’Etat de l’Allemagne, qui prend une grande partie du risque » pourrait être « un élément de réflexion dans le cadre de la révision de la stratégie nationale ». Il a rappelé au passage que le développement des réseaux d’électricité et de gaz s’est fait à un moment où les grandes entreprises étaient publiques. Dans le cas de l’hydrogène, « il faut réguler au moment où le marché arrive à maturité avec une approche qui n’élimine pas les risques pour les investisseurs ».

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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