
Mercredi à Berlin, l’Alliance H2med, établie en décembre 2024 par les cinq promoteurs du projet H2med (REN au Portugal, Enagás en Espagne, NaTran et Teréga en France et OGE en Allemagne), a tenu une réunion. Il y a désormais 49 partenaires.
L’Alliance a enrôlé 40 nouveaux membres sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène. C’est dire si le projet de corridor, dont la vocation est de relier le sud de l’Europe à l’Allemagne, en passant par la France, suscite des vocations. Parmi les nouveaux entrants, on remarque la présence de plusieurs entités françaises. Il y a par exemple 45.8 Energy* (la start-up spécialisée dans l’hydrogène naturel), mais également les ciments Vicat, ou encore le port de Strasbourg. Ils côtoient des profils aussi divers que Accionaplug, Alpiq, Enertrag, Nucera, le sidérurgiste SHS**, Uniper…
L’événement de Berlin a été marqué par un fort soutien politique. Il a réuni par exemple Stefan Rouenhoff, Secrétaire d’État parlementaire du ministère fédéral allemand de l’Économie et de l’Énergie ; Manuel Garcia Hernandez, Directeur général de la politique énergétique et des mines en Espagne ; Laurent Kueny, Directeur de l’énergie au ministère de l’Économie et de la Souveraineté industrielle en France ; ainsi que Paulo Carmona, Directeur général de l’énergie et de la géologie au Portugal.
Du côté de Bruxelles, Mechthild Wörsdörfer, Directrice générale adjointe pour l’énergie à la Commission européenne, a souligné l’engagement envers H2med, qui est l’une des « autoroutes de l’énergie » prioritaires présentées par la Présidente Ursula von der Leyen lors de son discours sur l’état de l’Union, le 10 septembre
*45.8 Energy qui participait le même jour à l’événement Meet4Hydrogen à Nancy, tout comme le port de Strasbourg
**qui a retenu Verso Energy pour l’alimenter en hydrogène, transitant par le projet Moshayc