L’entreprise espagnole vient d’inaugurer en Gascogne sa première usine de membranes en alliage de palladium. Une technologie qui va permettre d’obtenir à moindre coût de l’hydrogène à partir d’ammoniac, de méthanol, ou en l’isolant dans des mélanges gazeux à faible concentration.
Jusqu’à présent, ce type de membranes était très coûteux, fragile et difficile à fabriquer à grande échelle. Mais, H2site affirme être parvenue à surmonter ces obstacles. La construction de cette usine vient couronner dix ans de collaboration avec l’université technique d’Eindhoven. C’est « un procédé révolutionnaire » et les investisseurs sont « fermement convaincus que la technologie est un facteur essentiel de la transition énergétique », souligne le PDG de la société, Andres Galanares. A noter que les travaux de H2site intéressent également Engie et Technalia.
Les séparateurs et réacteurs à membrane contribueront à fournir de l’hydrogène hautement purifié à faibles coûts, principalement aux secteurs industriels et du transport terrestre et maritime lourd à besoins importants en hydrogène.
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