Si les actionnaires ont voté massivement en faveur du plan de redressement, un dernier obstacle se dresse encore devant l’entreprise. Elle n’est pas encore en mesure de présenter un financement garanti.
Dans le cadre de son plan, Hopium a besoin de lever 8 millions cette année. Et dans le cadre de l’audience prévue le 16 janvier au tribunal de commerce de Paris, qui doit statuer sur la sortie du redressement judiciaire, la société pensait pouvoir afficher au moins 75 % de la somme (à savoir, 6 millions d’euros). Or, malgré le soutien manifesté par certains créanciers privés et les actionnaires, le compte n’y est pas.
A ce jour, la société n’a pas encore reçu l’ensemble des garanties formelles de souscription à l’augmentation de capital pour la totalité du montant requis. Pour autant, Hopium ne baisse pas les bras. La direction avait anticipé et travaille sur un plan B. Elle coordonne actuellement, avec le soutien des organes de la procédure, la négociation d’un mode de financement alternatif à cette augmentation de capital. Le procédé présenterait toutes les garanties requises, mais resterait cependant dilutif pour les actionnaires de la société.
C’est donc une course contre la montre qui est enclenchée. Dans une semaine, on sera fixé sur l’avenir de Hopium qui n’aura pas ménagé ses efforts pour rester dans la course.