
Les deux start-ups, qui ont connu un pic de notoriété en 2022 avec leurs véhicules respectifs (Machina et HUV), ont adapté leurs projets. Elles ont eu l’occasion de prendre la parole à Nancy, dans le cadre de l’événement Meet4Hysdrogen à Nancy.
Recentré sur la pile à combustible, Hopium s’est exprimé ce jour sur la mobilité routière (où l’entreprise espère jouer un rôle sur les camions et les autocars), avec Franck Masset (Chief Technial Officer), puis sur les autres formes de mobilité avec Quentin Ryckaert, en charge du business devlopment. Et c’est à Nancy qu’a d’abord été révélé ce matin le nom de son premier client pour une pile marinisée de 200 kW.
K-Challenge premier client de Hopium
Sans surprise, il s’agit de K-Challenge. Comme cela avait déjà été annoncé sur le salon Navexpo en mai, les deux entreprises vont collaborer sur un bateau semi-rigide de près de 11 mètres, pourvu d’une motorisation électrique d’une puissance équivalente à 600 chevaux. La commande pour la pile de Hopium a été officialisée un peu plus tard dans la journée à Lorient, où se déroulait (et dans la ville qui abrite le siège de K-Challenge) dans le cadre du Britann’hy Day, le rendez-vous de la filière H2 bretonne.
Des cartouches multi-usages
Pour sa part, Namx est venu participer ce jour également à une session sur les stations et les solutions alternatives en matière d’avitaillement. Le designer Thomas de Lussac, co-fondateur, est venu parler des cartouches d’hydrogène. Ces cartouches étaient déjà là, lors de la présentation du SUV de Namx (passé entre temps de la pile au moteur V8). Elles pourraient servir potentiellement dans un van de livraison, un scooter, un jet-ski et même un bateau. Thomas de Lussac imagine même que la solution puisse servir un jour sur la lune (ou sur Mars). L’idée a été exposée à l’ESA. Mais c’est dans un tout autre domaine qu’un premier contrat a été signé. L’identité du client reste confidentielle, mais il y a bien un premier débouché.
C’est plutôt encourageant pour ces entreprises.








