Energies propres : il en faut bien plus pour l’AIE

Malgré les efforts consentis par les États dans le domaine des énergies renouvelables, et en particulier dans l’hydrogène, il faudrait en faire beaucoup plus pour arriver à la neutralité carbone.

2022 serait déjà une année historique, puisque l’Agence Internationale de l’Energie a noté une augmentation de 340 GW dans le domaine de l’électricité d’origine renouvelable, soit l’équivalent des capacités en puissance installée d’un pays comme le Japon. Par ailleurs, elle relève des budgets conséquents (un total de 35 milliards de dollars pour l’année) consentis en faveur des énergies propres par les Etats, notamment de la part des Etats-Unis, du Japon et de la Chine, avec un accent sur l’hydrogène et la séquestration de carbone.

Si on prend le cas du seul hydrogène, le cumul de tous les projets annoncés devrait aboutir à 134 GW (la France en vise 6,5) d’ici 2030. De quoi produire entre 9 et 14 millions de tonnes d’hydrogène vert par an. L’AIE reconnaît que ces projets progressent à une vitesse impressionnante, mais il faudrait au moins 6 fois plus de capacités d’ici 2050 pour arriver à la neutralité carbone. Elle estime à 850 GW les capacités nécessaires pour devenir « Net Zero ».

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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